Fraichement installé aux manettes du ministère des Affaires étrangères, le nouveau patron, Régis Immongault Tatangani, n’a pas tardé à prendre le bâton de pèlerin Régis. Point d’orgue : mobiliser les ressources en faveur de l’initiative africaine sur l’adaptation (IAA).
Accompagné du coordonnateur du Système des Nations unies et représentant du Programme des Nations unies pour le développement(PNUD) au Gabon et de la coordinatrice de l’Initiative africaine sur l’adaptation (IAA) et du Conseil national climat, le nouveau ministre d’Etat s’est rendu tour à tour en Belgique, Allemagne, Suède, Norvège, France avant de finir par une importante réunion au siège des Nations unies à New-York (Etats-Unis).
C’est en présence de la mission d’observateurs de l’Union africaine, de plusieurs pays africains, et de principaux contributeurs à la finance climat internationale. Que Régis Immongault a mis un point d’honneur à rappeler la recommandation du président Ali Bongo Ondimba en sa qualité de coordonnateur de la Coordination du comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC) à savoir :
« Il est préférable de supporter le financement de la lutte contre le changement climatique que d’observer ses conséquences sur notre planète ».
Presque à l’unanimité, l’ensemble de participants ont reconnu l’engagement et le leadership du chef de l’Etat gabonais en faveur du climat.
Tous ont décidé de faire de l’Initiative africaine sur l’adaptation (IAA) un instrument au service de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.
Tout comme les participants ont-ils confirmé leur participation à la table ronde de haut niveau prévue se tenir en septembre prochain en marge de la 73ème Assemblée générale des Nations unies.
Un rendez-vous qui sera consacré à la mobilisation auprès des partenaires des fonds à hauteur de 5 à 30 millions de dollars américains utiles au fonctionnement de l’IAA.
On se souviendra que lors du One Planet Summit tenu à Paris en décembre dernier, le chef de l’Etat gabonais s’était prononcé en faveur d’une importante contribution de 500 mille dollars US.
Ali Bongo Ondimba avait également promis son soutien politique pour la mobilisation des partenaires techniques et financiers pour permettre au continent de relever le challenge de la lutte contre le changement climatique.
C’est justement pour la concrétisation de cet engagement pris par le chef de l’Etat que le nouveau chef de la diplomatie gabonaise est appelé à faire le globe-trotter.
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