Les familles de jeunes exigent la démission du ministre de la communication et du procureur de la République. Une semaine après le drame, certaines familles n’ont toujours pas retrouvé les corps de leurs enfants.

 L’affaire de 13 morts du commissariat de Chacona à Mpila dans le 6e arrondissement de Brazzaville a pris des proportions inquiétantes. La polémique enfle davantage et les familles réclament les têtes de certaines hautes personnalités.

Parmi celles-ci : le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement et le procureur de la République. L’opposition par la voix de L’Upads qui exige toute la lumière dans cette affaire, appelle également à la démission de ces responsables.

Dès l’annonce du drame par les ONG, ces deux personnalités ont promptement réagi. Elles ont déclaré mardi à RFI que c’était faux, qu’il n’y avait pas de mort dans ce commissariat.

Deux jours après, c’est le ministre de l’intérieur qui va reconnaître la mort de 13 jeunes dans le même commissariat. Aujourd’hui, encore certaines familles n’ont toujours pas retrouvé les corps de leurs enfants. Elles menacent d’ailleurs de porter l’affaire devant les tribunaux.

Le gouvernement congolais a ouvert une enquête administrative et judiciaire. Les policiers impliqués dans cette affaire sont entendus sur procès-verbal à l’inspection générale de la police.

Le 9 juillet, la police a interpellé  au cours d’une rafle 16 jeunes suite à l’assassinat du directeur exécutif de l’observatoire national des droits de l’homme. Le 23 juillet, 13 jeunes seront retrouvés mort dans la cellule de ce commissariat gisant sur une mare de sang.

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