Les rideaux sont tombés à Lomé, la capitale togolaise qui a abrité le premier sommet conjoint de deux sous-régions que sont la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale(CEEAC) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO).
Cette rencontre de haut niveau avait pour objectif la création de conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun entre les deux régions.
A cette occasion, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba et son homologue togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, ont évoqué tous les détails liés au renforcement de la coopération entre la CEEAC et CEDEAO afin de lutter efficacement contre toutes formes d’insécurité.
Le président Ali Bongo Ondimba et ses pairs africains ont passé au peigne fin la situation sécuritaire en Afrique centrale et dans la zone ouest-africaine.
L’opportunité était belle pour les deux hommes d’Etat de souligner les risques créés par la montée du terrorisme, du trafic d’armes, d’êtres humains et de drogues, du blanchiment d’argent et de la cybercriminalité.
Au terme de cette rencontre de Lomé, les chefs d’Etat et de gouvernement ont convenu de se réunir chaque année en marge du Sommet ordinaire de l’Union africaine de janvier et tous les deux ans.
Le prochain sommet conjoint CEEAC et CEDEAO est projeté pour se tenir à N’Djamena, la capitale tchadienne en 2020.
Rappelons que la rencontre de Lomé s’inscrivait dans la continuité du Sommet d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG sur la sureté et la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, tenu à Yaoundé, au Cameroun en juin 2013, ainsi que celle de la Conférence des chefs d’Etat du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale(COPAX), lors du Sommet extraordinaire tenu dans ce même pays en 2015, et consacré à la lutte contre le groupe terroriste Boko- Haram.
Par ailleurs, il convient de souligner que le sommet conjoint CEEAC-CEDEAO de Lomé a clôturé ses assises sur une note de satisfaction.