Youpi ! Bonne nouvelle ! Le M/T Pantelena, ce tanker battant pavillon panaméen ayant à son bord 17 marins géorgiens et 2 ressortissants russes, disparu de tous les signaux depuis le 14 août dernier, est de nouveau visible.

L’information dont notre rédaction a eu la primeur émane des autorités portuaires, qui s’appuient sur la déclaration des témoins oculaires qui confirment avoir eu des contacts visuels et par radio.

Extraits : « Par le biais du MDAT-GoG, la compagnie Northern Marine Management Limited nous informe qu’un de ces navires, le « LNG ABUJA » a eu contact visuel avec échanges radio (par VHF) avec le MT Pantelena aujourd’hui à la position 03°02.7N004°46.4E  en route au 260/13.6 Nd ».

Autre précision de taille : « Il ferait route vers Lomé et il ne serait plus aux mains des pirates ».

« Nous sommes en train de vérifier ces éléments auprès du CSO (à comprendre comme étant l’équipage) du M/T Pantelena, le tanker battant pavillon panaméen ».

Cependant, compte tenu de multiples amalgames et de la grande polémique qui se sont emparé de la cité, peut-on enfin comprendre que l’espace maritime reste l’un des univers les plus réglementés au monde et que les choses sont gérées au mètre carré près ?

Contactées par notre rédaction, les autorités portuaires ont fait preuve de pédagogie et rassurent.

Morceaux choisis : « La compétence de l’autorité portuaire ne se limite qu’à sa circonscription maritime et portuaire. Au-delà de cet espace clairement délimité, la compétence est dévolue à la direction générale de la Marine marchande en ce qui concerne la sécurité de la navigation et la sûreté ».

« En matière de sécurité nationale sur les eaux territoriales gabonaises, cette mission relève de la compétence de la marine nationale gabonaise. C’est eux en effet, qui sont les seuls à disposer des moyens (flottants, équipements radar, satellite, moyens humains et militaires) pour intervenir en cas de besoin », indique-t-on.

Dans un cas comme dans un autre, il se trouve que si le M/T Pantelena, le tanker battant pavillon panaméen n’avait plus fait signe de vie depuis le 14 août dernier avant de réapparaître, cela n’engage en rien le Gabon.

Dès lors que d’après les éléments en présence, cette disparition s’est produite, certes, dans la zone dite le Golf de Guinée, mais pas dans l’espace maritime gabonais qui aurait nécessité dans ce cas de figure l’intervention et de la Marine marchande et de la marine nationale gabonaise. Dès lors, il y a lieu de reconnaître que c’est un faux procès qui a été fait contre les autorités portuaires du port d’Owendo. Ces auteurs se reconnaîtront !

Comme quoi, Charles Willeford ne croyait pas si bien dire : « les mauvaises nouvelles vont plus vite que les bonnes ». Trêve de polémique stérile !

Aux dernières nouvelles, le bateau-citerne a mouillé dans leurs eaux togolaises à 10h54, heure locale. Il n’aurait pas informé les autorités de sa disparition à son mouillage. Mais le commandant du port de Lomé, ayant reçu l’alerte lancée par les autorités gabonaises sur la plate-forme du réseau des commandants des ports de l’Afrique de l’ouest et du centre, vient de saisir la marine nationale togolaise afin de procéder à une inspection.

A la question de savoir de quel port le M/T Pantelena venait-il ? Les membres de l’équipage ont tout simplement répondu qu’ils venaient de la haute mer. La visite de la marine nationale togolaise sur ce bateau nous édifiera d’avantage. Affaire à suite sur votre site…

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