Malgré les nombreuses annonces allant dans le sens de l’apaisement de la crise social, les gilets jaunes sont toujours insatisfaits de ces mesures.
Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron a pris des mesures fortes sur la hausse prochaine du smig, le maintien de la suppression de l’ISF, et l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraités les plus modestes.Mais les manifestants disent ne pas avoir confiance et en demandent d’avantage.
Dans un souci d’apaisement, Emmanuel Macron a décidé d’augmenter le smig de 100 euros. Il a annulé la hausse de la CSG pour les retraités les plus modestes notamment ceux qui gagnent moins de 2000 euros par mois. Le chef de l’Etat a également assuré que les heures supplémentaires seraient défiscalisées et désocialisées.
D’après lui, les employeurs désirant octroyer une prime à leurs employés peuvent le faire car aucun impôt ne sera plus prélevé sur cette prime. En d’autre terme la prime de fin d’année dans les entreprises sera sans impôt.
Par contre, Emmanuel Macron ne va pas rétablir l’impôt sur la fortune ( ISF) comme le souhaitaient les gilets Jaunes. Rappelons que bien avant les annonces, le chef de l’Etat et son premier ministre avaient décidé de suspendre la hausse des taxes sur le carburant pour une période de six mois.
Car c’est la hausse des taxes sur les carburants qui a été l’élément déclencheur de l’insurrection populaire en France.Toutefois, les Français ne sont pas satisfait des mesures d’apaisement du président. La plupart d’entre eux disent ne plus lui faire confiance.
Ils estiment d’ailleurs que la décision de Macron n’est, en faite, qu’un repli stratégique pour restaurer les décisions annulées notamment les taxes sur les carburants. Certains vont même jusqu’à demander sa démission. Probablement le mouvement d’humeur risque de ne pas faiblir.
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