Depuis son arrivée au pouvoir le 7 janvier 2017, le président Nana Akufu-Addo du Ghana a fait part de son intention de se débarrasser de la tutelle du Fonds Monétaire International (FMI) et de financer son budget grâce a ses recettes propres.
Le pays de Kwame Nkrumah a adopté son premier budget-celui de 2019- sans la participation du FMI, au terme d’un programme triennal avec l’institution financière. Et sa dépendance avec l’institution de Bretton Woods a pris fin officiellement le 20 mars dernier.
Face aux inquiétudes de ceux qui ne cachent pas leur scepticisme sur ce choix du président Addo, celui-ci a dans la foulée, ordonné que soit lancé un emprunt obligataire de 3 milliards de dollars sur le marché international. Soit 1 milliard de plus que le record obtenu par la Cote D’Ivoire en 2018. Et les prévisions de recettes sont déjà au-delà des attentes.
Le Ghana a décidé de se passer des crédits du FMI car le contexte lui est favorable. Il doit son essor à l’exploitation pétrolière en forte croissance depuis 2010, en plus d’autres ressources comme l’or et le cacao dont le pays est deuxième producteur africain.
Avec ce retrait du pays ashanti de la tutelle du FMI, le mot d’ordre du président ghanéen répété à souhait par son entourage, Ghana beyong aid- Le Ghana au-delà de l’aide, ainsi que le slogan de son vice-président Mahamudu Bawumia NO FMI, we are not your children- Non FMI, nous ne sommes pas vos enfants, trouvent terrain fertile.
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