Centrafrique: Human Right Watch appelle au jugement des chefs de guerre

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Dans une récente sortie, l’organisation de défense des droits de l’homme estime que l’accord de khartoum ne confère pas l’immunité.

L’accord de paix signé le 2 février dernier à Khartoum a permis l’entrée au gouvernement de plusieurs chefs guerre Centrafrique signataire dudit accord.

Plusieurs d’entre eux régulièrement accusés d’exactions par les organismes des droits de l’homme occupent des postes important dans le sérail centrafricain.

Du coup, Human Right Watch estime que ceux-ci devraient tout de même rendre des comptes à la justice. Cette organisation a sous son viseur trois chef de guerre :

Ali Darassa, leader de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Mahamat Al-Khatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et SidikiAbass (aussi connu sous le nom de Bi Sidi Souleymane), commandant d’un groupe appelé Retour, Réclamation et Réhabilitation, ou 3R . 

Cette organisation a documenté de graves atrocités commises depuis 2014 par ces groupes rebelles et leurs chefs aujourd’hui au gouvernement.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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