Le but des assaillants reste inconnu des autorités kényanes, après les attaques informatiques qui ont eu lieu cette semaine.
Une vingtaine de sites Internet gouvernementaux ont été piratés cette semaine. Sur les premières pages, on pouvait notamment voir un grand logo identifiant les hackers en question. Parmi les sites web ciblés figure le Système intégré de gestion financière (IFMIS).
Celui-ci est utilisé pour traiter tous les paiements du gouvernement. Le but des assaillants reste inconnu des autorités kényanes. L’attaque fait suite à une opération d’enregistrement biométrique massif initié par les autorités. Cette opération vise à créer, gérer et stocker les données sur la population du pays.
Selon le porte-parole du gouvernement, Cyrus Oguna, aucun renseignement personnel n’a été compromis lors de l’attaque. Plus de 10 millions de menaces informatiques ont été détectées dans le pays au cours du dernier trimestre 2018, selon un récent rapport de la société de cybersécurité kényane, Serianu.