L’équipe chargée d’enquêter sur cette affaire affirme avoir arrêté 212 suspects dans la région autonome d’Amhara, ainsi que 43 suspects à Addis-Abeba, la capitale.
Plus de 250 personnes ont été arrêtées après la «tentative de coup d’Etat» du 22 au 23 juin dans la région Amhara, dans le nord-ouest du pays. Quatre personnes avaient été tuées, dont le chef d’état-major de l’armée et le président de cette région autonome. «La task force a arrêté 212 suspects en région Amhara et 43 suspects à Addis-Abeba», la capitale, a déclaré l’équipe chargée d’enquêter sur cette affaire.
Dans un communiqué, celle-ci indique que ces meurtres «s’inscrivent dans une conspiration plus grande visant un large éventail de responsables gouvernementaux». Le chef de la sécurité d’Amhara, Asaminew Tsige, en fuite, a été tué lundi. Les autorités l’accusaient d’être derrière ces assassinats. Les violences ethniques sont récurrentes en Ethiopie. Celles-ci ont fait plus de deux millions de déplacés et des centaines de morts.
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