ONG et chercheurs pensent que cette décision aiderait à mettre fin aux violences dont sont victimes les travailleurs du sexe.
Selon Skye Wheeler, chercheuse en surveillance des droits humains pour la division des droits des femmes, faire de la prostitution est un droit. «Notre recherche a révélé un certain nombre de raisons très convaincantes pour lesquelles le travail sexuel devrait être décriminalisé. La première est que la criminalisation est intrinsèquement contraire aux droits de l’Homme», déclare-t-elle.
«La deuxième raison est que la criminalisation rend le travail sexuel plus dangereux, parce que les travailleuses et travailleurs sexuels ne peuvent pas se présenter librement à la police en cas de problème parce qu’ils sont forcés de travailler de travailler d’une manière cachée», ajoute-t-t-elle.
En Afrique du sud, la prostitution est interdite dans le pays par une loi qui date de 1957. Malgré cela, les hommes et les femmes pratiquent le plus vieux métier au monde dans ce pays, où le taux de chômage est estimé à 29%. Autre lueur d’espoir pour les partisans de cette décision, cette année, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que le gouvernement envisagerait de décriminaliser le travail sexuel.