L’Union pour le progrès et le changement (UPC), principal parti d’opposition du Burkina, a réclamé la démission du gouvernement.
L’UPC, parti de Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso, a demandé la démission du gouvernement dirigé par le Premier ministre Christrophe.
Il l’estime être « dépassé » par la crise sécuritaire qui secoue le pays et marqué par des attaques terroristes récurrentes.
Le 19 août 2019, l’armée burkinabè a enregistré la plus meurtrière attaque jamais subie depuis le début de la manifestation violente du terrorisme en 2016. 24 militaires ont été tués à Koutougou, localité située au Nord du pays.
Evoquant en plus une mauvaise gestion des deniers publics, « l’UPC estime que le Gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré a complètement échoué ». « Une nation ne devrait pas laisser sa destinée aux mains de tels gouvernants », indique Adama Sosso, l’un des membres de l’organe dirigeant du parti.
« En conséquence, l’UPC demande la démission pure et simple du gouvernement en place, et la nomination par le Président Roch Kaboré d’une nouvelle équipe qui aura pour mission première, la défense de l’intégrité territoriale et la sécurité des Burkinabè« , a-t-il conclu.
Le Président du Faso Roch Kaboré a, pour sa part, rappelé que la lutte contre le terrorisme est un « combat de longue haleine » pendant laquelle des batailles seront gagnées et d’autres, perdues.
Il a par conséquent appelé ses compatriotes à rester unis et debout pour soutenir les forces armées. « Le Burkina Faso ne cédera pas une partie de son territoire, dussions-nous tous y laisser notre vie« , a-t-il professé.