L’armée nigériane accuse cette organisation humanitaire française de nourrir et de fournir des médicaments aux djihadistes dans le nord-est du pays, foyer de l’insurrection de Boko Haram.
L’armée nigériane accuse Action contre la faim (ACF) «d’aider les terroristes» en leur fournissant nourriture et médicaments dans le nord-est du pays, foyer de l’insurrection de Boko Haram. «Les activités subversives de l’ONG Action contre la faim ont persisté malgré plusieurs avertissements pour qu’elle cesse d’aider et d’encourager les terroristes et leurs atrocités», a affirmé jeudi soir le colonel Isa Ado dans un communiqué.
Les bureaux de l’ONG française ont été fermés par l’armée à Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, et à Damaturu, dans l’Etat voisin de Yobe. Dans un communiqué, l’ONG indique que cette décision «compromet l’aide apportée par ACF aux plus vulnérables de l’Etat du Borno et force à suspendre immédiatement ses programmes touchant plusieurs millions de personnes».
Six employés d’ACF ont été enlevés en juillet dernier par l’ISWAP, la branche de Boko Haram affiliée au Groupe Etat islamique. Une source humanitaire a confié à l’AFP que ces fermetures pouvaient avoir un lien avec les négociations en cours pour libérer les otages toujours aux mains de l’ISWAP.
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