La capitale connaît des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable depuis quelques jours, à cause notamment de l’étiage dû à la saison sèche, selon la Société d’énergie et d’eau du pays.
La capitale gabonaise, Libreville, et ses environs vivent depuis quelques jours au rythme des coupures d’eau potable. En cause, un «déficit conjoncturel dû à l’étiage, un phénomène climatique naturel qui, de manière saisonnière, entraîne une diminution de nos capacités de production, la faisant passer de 230.000 m3/j à une moyenne de 200.000 m3/j», indique la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dans un communiqué e dimanche.
A cela, il faut ajouter un déficit de production. En effet, la capitale reçoit 230.000 mètres cubes quotidiens du précieux liquide, alors que la demande journalière est de 300.000m3/j. «Nos équipes techniques spécialisées en eau sont mobilisées au quotidien pour optimiser la desserte dans l’attente du retour quelque peu tardif des pluies», tente de rassurer la SEEG, en charge de la gestion de l’eau et de l’électricité depuis plus d’un demi-siècle au Gabon poursuit l’adresse.
L’entreprise affirme par ailleurs que des «efforts importants» sont déployés dans le cadre de la future nouvelle usine de traitement d’eau potable «CIM Gabon 2» pour accélérer sa mise en service. D’un coût estimatif de 6 milliards de francs CFA, ce projet devrait permettre d’améliorer la desserte en eau potable dans les communes de Libreville, d’Owendo, d’Akanda et de Ntoum. Ce, en apportant une capacité supplémentaire de 36.000 m3/j à l’horizon de janvier 2020.