L’objectif est de garantir la transparence et l’exploitation durable des ressources forestières du pays, afin de mettre fin à la corruption dans ce secteur.
«Je suis déterminé à éliminer les pratiques d’exploitation illégale et de corruption», a annoncé mardi le ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement chargé du plan climat et du plan d’affectation des terres, Lee White.
A cet effet, le ministre entend «mettre en place un système de traçabilité du bois afin de garantir la transparence et l’exploitation durable de nos ressources forestières», a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec les représentants d’organisations syndicales des acteurs de la filière forêt-bois au Gabon.
Cette rencontre avait pour objectif de sensibiliser davantage ces derniers sur les enjeux économiques, environnementaux et sociaux liés au développement du secteur forestier. Il était aussi question de décliner l’ambition du gouvernement de le redynamiser.
Cette rencontre a par ailleurs permis au ministre des Forêts de s’imprégner des difficultés qui impactent le bon déroulement des activités commerciales des opérateurs de ce secteur. Notamment celles liées à la logistique et au transport, l’accès aux formations et au développement de la foresterie communautaire.
In fine, le ministre a réitéré son engagement à veiller à ce que les produits «Made in Gabon» soient légaux, durables et traçables. Ce, afin que le secteur forestier contribue au développement économique local. Représentant 60 % du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l’un des piliers historiques de l’économie gabonaise. Il représente environ 17.000 emplois directs et indirects du secteur privé.