A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la ministre Prisca Koho a invité les Gabonais à se lever contre ce phénomène qui menace la cohésion sociale.
Le Gabon se joint à la communauté internationale pour célébrer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ce lundi 25 novembre 2019. Les activités sont axées sur «Les violences faites aux femmes, une barrière à l’épanouissement intégral des femmes», thème national arrêté cette année. Ce, en marge de la thématique arrêtée au niveau mondial, à savoir : «En cas de violence, briser le silence».
A l’occasion de cette célébration, la ministre de la Promotion et de l’Intégration de la femme au développement chargée de la lutte contre la violence faites aux femmes, Prisca Koho, invite «toute la communauté nationale à se lever pour dire non à ce phénomène avilissant et déshonorant qui menace la cohésion de nos familles et de notre nation, et interdit à certains de nos compatriotes d’envisager en toute sérénité leur avenir»
Selon l’ONU, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent.
Au Gabon, un numéro vert (1488) a été mis en place pour dénoncer les violences basées sur le genre et venir en aide aux victimes. En 2015, le président Ali Bongo Ondimba a lancé la «Décennie de la femme gabonaise». L’objectif est de promouvoir la gent féminine dans toute sa globalité au Gabon, notamment la défense des droits des femmes gabonaises dans tous les domaines d’activités.
Be the first to comment on "Gabon : Le gouvernement dit «non» aux violences basées sur le genre"