Deux jours de deuil national décrété après la mort de 35 civils, dont 31 femmes, lors d’un assaut djihadiste mardi dans le nord du pays.
Le Burkina Faso va observer deux jours de deuil national après l’attaque djihadiste qui a coûté la vie à 35 civils, dont 31 femmes, mardi dernier dans le nord du pays. «Un nombre important de terroristes ont attaqué simultanément le détachement militaire et les populations civiles d’Arbinda» mardi matin dans la province du Soum, indique l’état-major des armées.
Sept soldats et 80 terroristes ont également été tués au cours de cette attaque qui a duré plusieurs heures. Cet attentat est l’un des plus sanglants qu’ait connu le Burkina Faso, en proie depuis 2015 à des attaques djihadistes récurrentes.
«Je salue l’engagement et la bravoure de nos forces de défense et de sécurité à Arbinda et leur exprime le soutien de la nation», a écrit le président burkinabé, Roch Kaboré, le 24 décembre dernier sur son compte Twitter. Il a également présenté ses condoléances aux familles des victimes
Les attaques terroristes au Burkina Faso ont fait 700 morts depuis quatre ans d’après un décompte de l’AFP, et près de 560.000 déplacés et réfugiés, selon l’ONU. Ces attaques sont rarement revendiquées mais des groupes alliés à Al-Qaïda ou à l’Etat islamique sont actifs dans le nord et l’est du pays, particulièrement ciblés.
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