Les avocats de l’ex-patron de la Gabon Oil Company, incarcéré depuis le 28 novembre dernier, dénoncent les violations dans la procédure ayant conduit à l’interpellation et la détention de leur client.
Lors d’une conférence de presse jeudi à Libreville, les avocats de Christian Patrichi Tanasa, l’ex-patron de la Gabon Oil Company (GOC), ont déclaré avoir saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU.
Ils dénoncent les violations dans la procédure ayant conduit à l’interpellation et à l’incarcération de leur client à la prison centrale de Libreville. Selon eux, leur client a été «placé en détention sans que ses conseils n’aient eu accès aux pièces de procédure ayant justifié les prétendues charges existantes contre lui».
Ils dénoncent également des perquisitions et saisies opérées au domicile de l’ancien conseiller politique du président de la République, sans que les biens saisis n’aient été transmis aux juges.
En rappel, Christian Patrichi Tanasa a été interpellé le 28 novembre dernier et placé en détention préventive dans le cadre de l’opération «Scorpion» de lutte contre la corruption. Il est soupçonné de détournement de deniers publics, de corruption et de blanchiment de capitaux.
Avant lui, l’ex-ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, avait également saisi le Groupe de travail de l’ONU qui s’était prononcé en faveur de sa libération. Poursuivi pour détournement des fonds publics de plus de 5 milliards de francs CFA, l’ancien membre du gouvernement avait été libéré en octobre 2018.
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