Une dizaine de proches de l’ancien Premier ministre ivoirien ont été libérés sous conditions dans la nuit de mercredi à jeudi.
Une dizaine de proches de l’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, ont été libérés dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 septembre. Il s’agit toutefois de liberté provisoire. Les personnes libérées ne peuvent entrer en contact les unes avec les autres, et ne doivent pas faire de «cyber activisme» ni participer à des «meetings» politiques. D’autres libérations devraient suivre, ont confié des sources à l’AFP.
Une vingtaine de proches de Guillaume Soro, dont cinq députés, avaient été arrêtés en Côte d’Ivoire fin décembre 2019. Ce, après le retour avorté de l’ancien chef rebelle. Soro est également visé par un mandat d’arrêt.
Ces libérations interviennent à la veille de l’élection présidentielle du 31 octobre, alors que l’opposition a appelé à la «désobéissance civile» pour contester la candidature du président sortant Alassane Ouattara à un troisième mandat. Le 14 septembre, le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature de Guillaume Soro à la présidentielle mais validé celle controversée de l’actuel chef de l’Etat.
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