Philippe Djoula et Wenceslas Mba Nguéma qui se disputent depuis janvier dernier la tête de la Confédération syndicale du Gabon (Cosyga) se présentent le mardi 24 novembre devant le juge correctionnel pour mettre fin à la confusion sur la légitimité du secrétaire général de l’ancienne centrale syndicale du Gabon.
La confusion qui règne depuis janvier dernier à la Confédération syndicale du Gabon (Cosyga) tend à son terme. Le tribunal de Libreville délibère le mardi 24 novembre conformément à la loi, publiquement et contradictoirement, en matière correctionnelle la légitimité à la tête de cette confédération syndicale.
Lors du congrès électif tenu en janvier, Philippe Djoula avait été élu régulièrement secrétaire général de la Cosyga par les travailleurs non seulement en présence de Martin Alini, le doyen et secrétaire général sortant, mais aussi des organismes internationaux des travailleurs.
Une élection contestée par Wenceslas et un groupe de ses amis qui estiment que les statuts et règlements de la COSYGA n’ont pas été respectés. Sentant sa défaite face à un candidat qui avait le soutien des toutes les fédérations, un autre congrès parallèle fut organisé qui a abouti inévitablement à l’élection de ce dernier comme secrétaire général.
Philippe et Wenceslas vont se retrouver devant le juge qui va mettre un terme à ce dossier qui fait la honte des travailleurs gabonais affiliés à cette confédération syndicale divisée. Martin Alini, le doyen et secrétaire général sortant de la Cosyga est aussi interpellé.
Alors que les organisations syndicales internationales des travailleurs et le gouvernement ont reconnu la légitimité de Philippe Djoula comme secrétaire général de la Cosyga, il appartient désormais à la justice gabonaise dire le droit sur le faux et usage de faux, diffamation, injures publiques et mettre fin à la confusion.
Aux dernières nouvelles, Wenceslas Mba Nguéma voit ses chances de la tenue d’un congrès extraordinaire lui échappait amèrement malgré les conseils de ceux tireraient les ficelles dans l’ombre. Il sait pertinemment bien qu’il est sous le coup de l’article 1 alinéa 6 du code de travail gabonais. Un DRH de PMUG syndicaliste chez les travailleurs est strictement interdit
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