Pour la période 2022-2023, le Gabon va siéger au Conseil de sécurité de l’ONU. Le président gabonais Ali Bongo Ondimba estime qu’il s’agit d’un succès majeur, acquis de haute-lutte.
Le pays est de fait assuré de siéger au sein de cette prestigieuse institution pour les deux ans à venir à compter de l’année prochaine.
Tenue les 3 et 4 février dernier à Addis Abeba en Ethiopie, la 38ème session ordinaire de l’UA a rendu public la candidature du Gabon au poste de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2022-2023 a été entériné.
Le Gabon est l’un des deux pays africains à avoir été adoubé par l’institution panafricaine comme l’indique le
Au point 11 du relevé de décision sur le rapport du comité interministériel sur les candidatures africaines au sein du système international, on peut lire : « Le Conseil exécutif (de l’UA) approuve pour l’élection en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU), au titre de la période 2022-2023, lors de l’élection prévue en juin 2021, approuve les candidatures suivantes : République du Gabon et République du Ghana. »
Dans la pratique, il n’y a que deux sièges qui doivent revenir au continent africain lors du renouvellement de la composition du CSNU et que leurs titulaires soient ceux retenus en amont par l’UA, le Gabon et le Ghana sont de fait assurés d’en être membres pour les deux prochaines années.
Ali Bongo Ondimba fait observer qu’il s’agit d’une victoire majeure, acquise de haute lutte. Le numéro un gabonais a dû composer en dernière ligne droite avec les velléités du nouveau président en exercice de l’UA, Félix Tshisekedi, qui rêvait d’imposer la candidature de son pays à ce poste quand bien même les délais réglementaires étaient dépassés.
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