Depuis quelques mois, les devises sont rares au Cameroun. Cette situation ne laisse pas indifférent les opérateurs économiques.
Réunis le 4 avril dernier à Douala, les membres du Groupement inter-patronal du Cameroun ont également dénoncé l’attitude des banques. A cause de cette rareté des devises, ceux-ci ont du mal à effectuer leurs transactions financières.
Pour pallier la situation, les opérateurs économiques, membres du Gicam (Groupement Inter-patronal du Cameroun) et l’association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam) ont récemment échangé à Douala autour du thème « comprendre la nouvelle réglementation des changes dans la CEMAC ».
S’exprimant au nom des membres de la plus grande organisation patronale du Cameroun le président du Gicam, Célestin Tawamba s’est dit inquiet des difficultés d’accès aux devises. Il a également dénoncé les banques qui font aux opérateurs économiques des propositions indécentes frisant des taux usuraires.
Par la voix de l’Appecam, les banques ont renvoyé les responsabilités à la Beac (banques des États de l’Afrique Centrale) dont les représentants étaient présents. Face à ces accusations, la BEAC a rassuré de la disponibilité des devises.
La banque centrale a fait savoir qu’elle avait simplement décidé d’appliquer à la lettre la réglementation relative aux opérations de change, avec laquelle certaines banques prenaient souvent quelques libertés.
LIRE AUSSI Bras de fer économique entre le Gabon et le Cameroun
