Depuis l’investiture du Pr Maurice Kamto par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun comme candidat à la présidentielle d’octobre prochain, les militants et sympathisants de ce parti se caractérisent davantage par une violence aiguë. Une barbarie inqualifiable et une intolérance notoire vis-à-vis de ceux qui osent les critiquer.
Porter une critique à l’encontre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ou encore montrer les limites des actions de cette formation politique, ou de son leader le Pr Maurice Kamto est devenu un risque. Si vous n’êtes pas avec eux, vous êtes contre eux. Car dans cette formation politique, les militants ne tolèrent aucune critique. Ils demande d’obéir et de suivre simplement et aveuglement leur candidat, Maurice Kamto qui n’a toujours aucune offre politique à proposer aux Camerounais.
La plupart de ces militants disent à qui veut l’entendre que c’est désormais le tour de la région de l’Ouest où le Pr Kamto est ressortissant de prendre le pouvoir, après le grand Nord avec le président Ahidjo et le Centre Sud et Est sous le président Biya. Du coup, il faut à tout Prix prendre le pouvoir par tous les moyens même au prix du sang.
A cet effet, le Mrc s’est doté d’une meute de cyber milicien sur les réseaux sociaux, précisément, sur Facebook à travers un groupe appelé « le Cameroun c’est le Cameroun » (LCCLC). Dans ce groupe, on dévore telle une meute de loup en furie tout ceux qui tentent d’émettre la moindre critique envers le Mrc ou envers Maurice Kamto.
Ainsi, injures, invectives, calomnies et menaces sont leur mode opératoire. Cette meute de cyber milicien n’épargne personne et de fois n’hésite pas à passer à l’offensive en salissant la réputation des honnêtes citoyens qui, selon elles, pourraient faire obstacle à leur champion.
Du coup, de brillants universitaires comme le politologue Mathias Eric Owona Nguini, des économistes chevronnés à l’instar de Dieudonné Essomba, autrefois respectés et appréciés pour leurs capacités intellectuels, la finesse de leurs esprits à analyser et apprécier les faits lorsqu’ils critiquaient le régime Biya, sont aujourd’hui jetés en pâture par la meute Mrciste juste parce qu’ils ne partagent pas les mêmes idées que le Mrc et son chef Maurice Kamto.
C’est alors que d’illustres inconnus se permettent d’insulter et trainer dans la boue et à longueur de journée les noms des intellectuels de haut vol comme ceux-cités haut sur les réseaux sociaux.
Une attitude qui inquiète davantage de nombreux observateurs qui pensent que l’attitude dictatorial du Mrc, qui voudrait imposer une pensée unique aux Camerounais dans un pays démocratique, risque considérablement de porter atteinte à la paix et la stabilité dans un contexte déjà tendu.
D’après nos investigations, la majorité de Camerounais pensent que si jamais Maurice Kamto était élu président de la République du Cameroun, il ne ménagerait aucun effort pour instaurer une véritable tyrannie où les droits de l’homme et les principes démocratiques seront bafoués sans gêne. Ceci pourrait expliquer pourquoi Maurice Kamto soutient certains extrémistes comme Patrice Nganang. Car, faut-il le rappeler, lors de son investiture comme candidat du parti à la présidentielle, Maurice Kamto avait pour comme exemple de modèle de la jeunesse camerounaise, Patrice Nganang.
Or, ce Patrice Nganang, enseignant dans une école américaine au Etats-Unis, milite pour l’extermination totale des Fang-Beti-Bulu du Cameroun. C’est toujours ce même personnage qui avait menacé d’assassiner le président Paul Biya et qui soutient activement le mouvement sécessionniste est dans les régions anglophones. C’est toujours ce même Patrice Nganang qui proclame la suprématie naturel, onthologique du groupe ethnie bamiléké sur les autres tribus du fait de son dynamisme économique.
En apportant son soutien à un tel personnage, Maurice Kamto s’est lui même tiré une balle sur le pied car même son chef du village à Baham dans la région de l’Ouest a appelé son peuple à voter le président Paul Biya. Toute chose qui démontre que ce dernier est vomi dans son village. Mais à l’entendre, il compterait sur une insurrection ou une intervention étrangère en cas d’échec à la présidentielle pour prendre le pouvoir.
Mrc, ces frères musulmans du Cameroun.
L’attitude des Mrcistes n’est pas différente de celle des frères musulmans d’Egypte. Car ce parti se caractérise également par son intolérance et sa violence. Ayant profité du printemps arabe qui a conduit à la chute du président Hosni Moubarack, les Frères musulmans ont été porté à la présidence d’Egypte après une courte transition gérée par les militaires sous la conduite du maréchal Hussein Tantahoui.
Pour la toute première fois, l’Egypte avait choisi un président qui n’était pas militaire. L’ingénieur de génie civil Mohammed Morsi du parti des Frères Musulmans. Agé de 60 ans à l’époque, il devenait le chef d’Etat Egyptien suscitant au passage de nombreux espoirs comme ce que suscite Kamto chez certains Camerounais.
Mais très rapidement, les Egyptiens vont se rendre compte de la duperie des frères musulmans lorsque ceux-ci ont tenté d’instaurer la charia. Les lois instaurées par les frères musulmans sont devenues un danger pour les minorités en Egypte. Au lieu de protéger celles-ci, les frères musulmans sont devenus leurs bourreaux.
C’est également ce que semble vouloir faire le Mrc et ses partisans qui s’insurgent contre la loi sur les notions « autochtones et allogènes » inscrites dans la constitution du Cameroun et reconnue par les Nations Unies. Car cette loi vise la protection des minorités au Cameroun.
Les Egyptiens, voyant le danger venir de loin, vont chasser Mohammed Morsi du pouvoir avec la bénédiction de l’armée.
Aujourd’hui, ce parti qui a fait de l’intolérance, la violence, la barbarie et la dictature son mode d’expression est interdit de toute activité en Egypte. Quant à son chef le président Mohammed Morsi, ce dernier purge une peine de prison à vie dans un lieu tenu secret. Moubarak, qui hier était taxé de dictateur, est en liberté.
Une fin que pourrait connaître le Mrc et son leader. Car l’histoire nous apprend que la politique ne rime ni avec violence, ni avec radicalisme. L’exemple de Hitler est assez illustratif.
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