Le Burkina Faso s’apprête à vivre le mois de Ramadan sous le coronavirus.
Le monde de la religion a été frappé de plein fouet par la pandémie de coronavirus. Le Burkina Faso n’est pas épargné.
Face à la multiplication des cas et pour limiter la propagation du virus, les responsables des différentes confessions religieuses ont pris des mesures. Ainsi, les messes chrétiennes et les prières musulmanes ont été suspendues sur l’ensemble du territoire.
Les mosquées et les églises ont fermé leurs portes.
C’est ainsi que la fête de Pâques a été vécue dans un environnement morose, sans messes et sans réjouissances communautaires.
Le monde musulman s’apprête également à entrer dans le mois de Ramadan dans les mêmes conditions. Les mosquées restent toujours fermées et les prières collectives interdites.
Le pays a toutefois commencé à procéder à un allègement des mesures prises pour lutter contre la maladie. Les marchés centraux des principaux foyers de contamination que sont la capitale Ouagadougou et la capitale économique Bobo-Dioulasso ont été rouverts les 20 et les 21 avril 2020.
Les musulmans espèrent que le gouvernement annulera la décision d’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes afin de vivre ce mois de communion.