Des manifestants éthiopiens ont vécu une misère totale. Ils ont reçu une correction sévère, en provenance des autorités du pays. Car, le gouvernement éthiopien a violemment réprimé les manifestations antigouvernementales ayant eu lieu, dans ce pays, durant les derniers jours.
L’Ethiopie vit dans l’impasse totale. Des manifestants en colère sont descendus dans la rue pour montrer leur courroux, à l’endroit du gouvernement. Un comportement que, les responsables d’Amnesty International dénoncent avec fermeté.
Une centaine de personnes ont été tuées les 6 et 7 août. Et, les populations accusent la police d’avoir tiré à balles réelles sur des « manifestants pacifiques ». Dans une colère noire, elles interpellent les plus hautes autorités du pays. Selon certaines indiscrétions, le bilan pourrait s’alourdir, indiquent certains opposants.
Pour le corps diplomatique, il parle d’un premier décompte partiel de 49 morts pour les deux régions, Oromo et Amhara. L’Amnesty international pour sa part fait état d’une centaine de morts.
Le gouvernement éthiopien refuse de donner un bilan, parce que le Premier ministre éthiopien Haile Mariam Dessalegn avait annoncé l’interdiction des manifestations « qui menacent l’unité du pays ». Il avait autorisé la police à utiliser tous les moyens nécessaires pour appliquer l’interdiction.
S’agissant de l’internet, les autorités éthiopiennes ont pris la décision de bloquer tout le système. Cette mesure a démarré depuis le samedi dernier.