Le pays des hommes intègres a procédé vendredi dernier au lancement des travaux de construction de sa quinzième mine d’or industrielle.
Et de 15 pour la mine au Burkina Faso. C’est à Bomboré dans la commune de Mogtédo, province du Ganzourgou, dans la région du plateau central à une centaine de kilomètres à l’est de la capitale que la société canadienne Orezone a déposé ses valises.
Avec des réserves minières estimées à 31 tonnes d’or brut pour une durée d’exploitation d’environ 12 ans, la mine de Bomboré va générer 144 milliards de Francs CFA en termes d’impôts et de taxes au profit du budget de l’état.
700 emplois seront créés dans sa phase de construction prévue pour durer 21 mois et 620 emplois directs permanents pendant la période d’exploitation. Aussi, il est attendu de cette mine une contribution pour le Fonds minier de développement Local à hauteur de sept milliards de francs CFA.
L’entrée en production et la coulée du premier lingot de Bomboré sont prévues avant fin 2020.
Avec le boom minier des dix dernières années, le Burkina Faso a atteint une production de 51,63 tonnes en 2018 contre 46,39 tonnes en 2017, soit une hausse de 11,3%, tandis que les flux d’investissements directs dans le secteur ont atteint 1 462 milliards de FCFA en 2018 contre 1 388 milliards de FCFA en 2016.
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