La situation en RDC préoccupe beaucoup d’observateurs avertis dans le monde y compris le procureur général de la CPI.
La situation critique et aux épisodes de violence à Kinshassa, à Beni, dans les provinces de Kasai. Une situation qui inquiète beaucoup Fatou Bensouda. Selon elle, ce sont des crimes qui pourraient constituer des faits relevant de la compétence de la cour pénale internationale.
« Les appels des victimes pour que les crimes soient punis, ils doivent être entendus, mais c’est de la responsabilité première de la RDC », dit-elle. Notre interlocutrice est d’avis qu’il faut des échanges avec toutes les populations civiles.
« Nous sommes plus que jamais déterminés à soutenir et à renforcer les efforts et les capacités pour prévenir la violence criminelle et n’hésiterons pas à suivre les responsables d’atrocités commises en République démocratique du Congo dans le cadre de la complémentarité et de la coopération prévue pour le statut de Rome », tient-elle à préciser.
« J’ai alors demandé aux autorités congolaises de prendre toutes les mesures nécessaires pour que des enquêtes véritables soient menées afin de faire la lumière sur les violences alléguées et de traduire en justice tous les acteurs impliqués dans leur perpétration. C’est en effet la responsabilité première des autorités nationales de mener des enquêtes véritables pour faire la lumière sur ces allégations », a-t-elle affirmé au terme d’une rencontre avec le président Joseph Kabila.
Née le 31 janvier 1961 à Banjul, Fatou Bom Bensouda est une avocate gambienne, procureure générale de la Cour pénale internationale, après en avoir été pendant huit ans procureure-adjoint.