Alors qu’il prenait part ce jeudi matin à un congrès de la Fifa à Paris, le président de la Confédération Africaine de Football a été arrêté par les éléments de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclif). Selon les premiers éléments, Ahmad Ahmad a été dénoncé.
Depuis quelques heures, le président de la confédération africaine de football, (Caf) Ahmad Ahmad se trouve dans locaux du l’office central de lutte contre la corruption, des infractions financières et fiscales (Oclciff).
Il est soupçonné de corruption. En effet, son interpellation à en croire des sources serait liée au contrat rompu unilatéralement par la CAF avec l’équipementier allemand Puma pour s’engager avec la société française Technical Steel, basée à La Seyne-sur-Mer.
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Un contrat qui aurait vu le jour grâce à la proximité d’Ahmad Ahmad avec l’un des responsables de cette entreprise française. Le coup de ce contrat note la source atteindrait 830.000 dollars, soit 739.000 euros.
Dénonciation et luttes internes
L’OCLCIFF s’est saisie du dossier après une dénonciation. Tous les regards sont tournés vers l’ancien secrétaire général de la CAF ouvertement en guerre contre Ahmad Ahmad. Ce dernier l’accusait même de dictature et de prendre des décisions unilatérales.
D’autres Présidents de Fédérations Africaines sont eux aussi en désaccord avec Ahmad Ahmad. Et n’hésite pas a le montrer.
Le Président de la CAF aurait rétorqué aux enquêteurs que la décision de rupture de contrat a été prise de manière collégiale avec les autres membres de cercle de décision de la CAF. Ce qu’il va désormais devoir prouver.
Les Président de Confédération de Football sont régulièrement accusés de corruption, en Afrique mais aussi souvent en Europe.