Le Groupe Total campe sur sa position et n’entend pas réagir aux revendications du personnel de sa filiale du Gabon.
Saisi à maintes reprises par l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), le Groupe français n’a pas répondu. Il chercherait des occasions pour se désengager de sa filiale du Gabon, qui ne représenterait que 1% de son chiffre d’affaires.
Malgré les tentatives de conciliation du ministre du Travail et de l’inspecteur du travail chargé du secteur pétrole, la direction générale ne veut nullement satisfaire les revendications de ses employés. Et pourtant, certaines sont tout à fait légales du point de vue du Code du travail gabonais.
Selon le secrétaire général de l’ONEP, Sylvain Mayabi Binet, ce statut quo, serait entretenu par la direction générale de Total Gabon, qui veut pourrir la situation.
Les employés de Total Gabon sont en grève, depuis lundi dernier. Mais avant le lancement de la grève, les dirigeants du Groupe Total ont été saisis à travers plusieurs courriers. Curieusement, c’est le mutisme. Un silence qui serait fait à dessein, car Total chercherait des occasions pour se désengager de sa filiale du Gabon, qui ne représente que 1% de son chiffre d’affaires, explique le SG de l’ONEP.
Face à cette attitude des dirigeants de Total, qui se montrent indifférents aux revendications de ses employés en refusant de négocier, l’ONEP menace de durcir son mouvement si rien ne change au bout des deux semaines de grève.
Il faut signaler que les employés de Total Gabon revendiquent, entre autres, un nouveau système de rémunérations, un plan de carrière, le paiement du 13ème mois, etc.