« Jamais en effet la Constitution dans sa double dimension de constitution politique et de constitution sociale n’a été aussi scrutée et agitée », a reconnu le président de l’INDH, Alya Diaby. En conséquence, il clame le respect des valeurs communes.
Alya Diaby déclare que les Guinéens doivent souffrir que le débat ait lieu et que chacun respecte l’opinion de l’autre. « La Constitution n’est pas une tombe où repose à jamais l’Etat. Ce n’est pas une tente dressée pour le sommeil. Les acteurs politiques doivent comprendre le risque d’une dictature martiale si les civils ne procèdent pas par discernement pour s’entendre sur l’essentiel », a dit le président de l’INDH.
Aujourd’hui, le débat est dans la rue. Chacun y va de son propre commentaire. Tous se doutent d’une bonne fiabilité de la constitution guinéenne. Pendant ce temps, le pouvoir campe sur sa position en espérant avoir mis sur les rails une bonne constitution.
« Referendum possible »
Dr Alya Diaby poursuit sa pensée en soutenant que « dans ces conditions, le Président de la République devient le Constituant originaire. Il peut proposer un nouveau pacte social qui soit durable. Ceci dit, la Guinée doit éviter la précipitation, l’urgence et les tares consubstantielles à la Constitution de 2010 ».
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A cet effet, il est d’avis que « le référendum est donc possible ». Si le référendum est possible, Diaby fait noter que « le débat devrait plutôt porter sur les conditions de son organisation, les garanties qu’offre le scrutin, le consensus sur le contenu du projet et les règles du jeu ».