La mort de l’étudiant guinéen en France a suscité une forte émotion en provenance de ses proches. Ils ont tous dénoncé ses propos racistes tenus par un agresseur algérien toujours recherché.
« Personne ne s’attendait à cette disparition brutale et sauvage, je n’arrive pas encore à réaliser qu’il est parti. » Avec un profond désarroi, Lamine Kaba accuse le coup. Après avoir rencontré Mamoudou Barry en 2012 à la faculté de droit, au sein de l’association des étudiants guinéens de Rouen, c’est aujourd’hui un ami intime de la famille.
« Chaque année on se donnait rendez-vous pour la fin du ramadan, soit chez lui soit chez moi. Je connais sa mère, il connaissait ma mère », se souvient Lamine Kaba. Alerté dans la nuit, il a passé la journée de samedi à l’hôpital, là où son camarade a été conduit en urgence avant de finalement trouver la mort.
Aujourd’hui, les étudiants guinéens de France sont très remontés ; ils ne cessent de déplorer ce comportement inhumain. A travers les médias sénégalais, ils ont élevé la voix pour se faire entendre.
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