Services agricoles : Vers un nouveau projet en Zambie

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AGCO mène un nouveau projet visant à déterminer des modèles commerciaux viables pour les petits exploitants et les centres de services agricoles.

Pour Nuradin Osman, vice-président et directeur général d’AGCO,  « la transformation de la mécanisation agricole peut largement contribuer à l’amélioration des moyens de subsistance des ruraux en stimulant la productivité et la croissance des revenus, et en transformant l’agriculture par un choix de carrière attrayant et enrichissant pour les jeunes ». Il a tenu ses propos, à l’occasion d’un forum Africain de la révolution verte (AGRF) 2017 qui a rassemblée cette année plus de 700 délégués à Abidjan, en Côte d’Ivoire. C’était du 4 au 8 septembre de cette année.

« Grâce à notre investissement dans des initiatives telles que nos Fermes du futur, AGCO s’engage à faire progresser et à transformer l’agriculture africaine », poursuit-il.

Selon lui, « la mise en œuvre des techniques agricoles modernes et l’utilisation plus efficace des ressources permettent aux communautés de développer un système de production alimentaire durable et d’accroître la productivité agricole, en améliorant ainsi les économies locales, et en contribuant à créer des emplois et à encourager la prochaine génération à s’investir dans l’agriculture ».

En tout état de cause, les modèles commerciaux viables sont les clés de la commercialisation et de la modernisation durable de l’agriculture africaine.  Aussi, la  majeure partie des travaux liés à l’initiative se déroulera dans la Ferme du futur d’AGCO à Lusaka. Cette ferme de 150 ha, qui comprend également un centre de formation en mécanisation et un centre d’apprentissage en élevage de volailles, constitue un pôle clé pour le développement de l’agriculture de pointe en Afrique. Elle illustre la valeur de la mécanisation, de la technologie et des pratiques agricoles durables grâce à des expériences concrètes.

« Nous expérimenterons un modèle permettant d’établir les niveaux de revenus dont les petits exploitants ont besoin pour payer des services de mécanisation tels que l’implantation des cultures », a expliqué M. Moore.

« Nous allons également tester un modèle similaire, afin de déterminer le revenu qu’un distributeur d’intrants local doit générer pour pouvoir approvisionner et soutenir les exploitants locaux de sa région avec des services tels que le labourage, la plantation et l’approvisionnement en intrants agricoles. En établissant une analyse de rentabilité initiale pour la mécanisation et d’autres produits et services dont les petits exploitants ont besoin pour réussir, nous visons à nous assurer que ces derniers et les distributeurs d’intrants locaux peuvent bénéficier d’entreprises viables ».

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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