Les questions touchant à la paix et à la sécurité dans les sous-régions d’Afrique centrale et australe sont au cœur d’un sommet qui réunit plusieurs chefs d’Etat africains dont le Gabonais Ali Bongo Ondimba.
Ce sommet qui se tient à Luanda (Angola), se penche sur une analyse approfondie de l’évolution de la situation en République démocratique du Congo (RDC) et les accords signés au Soudan du Sud pour la paix. Il permettra également d’analyser la situation politico-sécuritaire du continent en général et en Centrafrique en particulier.
En RDC, Joseph Kabila a créé mercredi 8 août la surprise en choisissant l’ancien ministre de l’Intérieur et secrétaire permanent du parti présidentiel (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, comme candidat pour le succéder. Au pouvoir depuis 2001, élu en 2006 et réélu dans la contestation en 2011, la Constitution lui a interdit de se représenter.
Pour sa part, le président Salva Kiir, Riek Machar et l’opposition ont conclu dimanche 5 août, un accord de partage du pouvoir. Faire travailler ensemble Machar et le président Kiir n’est pas une mince affaire, leur coopération dans le passé ayant toujours abouti au chaos et au conflit.
Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la CEEAC, va réaffirmer lors de ce sommet son engagement constant pour la préservation de la paix, gage de croissance et de développement de toute une nation. Pour lui, il faut que les chefs d’Etat puissent régulièrement échanger des informations et discuter sur des sujets d’intérêt commun, notamment sur la poursuite des violences en République centrafricaine, le processus électoral en cours en République démocratique du Congo et au Gabon et bien d’autres sujets.
Le sommet de Luanda réunira les présidents de l’Angola, du Congo, de la République démocratique du Congo, d’Afrique du Sud, du Rwanda, du Gabon, de l’Ouganda ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine.
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