Au Burkina Faso, une tentative de déstabilisation aurait survenue. C’est du moins, ce qu’a indiqué le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré.
Le ministre burkinabé de la sécurité intérieure, Simon Comparé, a essayé d’apporter des éclaircissements sur une tentative de déstabilisation qui a eu lieu, au burkina Faso. Selon ses explications, à Ouagadougou 19 militaires, pour la plupart issus de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle, la garde prétorienne sous Blaise Compaoré, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans une tentative de déstabilisation des institutions.
A l’origine, ce sont les gendarmes qui ont débuté une campagne pour contrôler la zone ; c’était sur le pont de Nazinon, un endroit qui se trouve à 140 km de Ouagadougou. Ils ont pu mettre la main sur quatre individus avec des gris gris et amulettes. En conduisant ces malfaiteurs, une altercation s’en est suivie ; car ils ont tenté de désarmer les gendarmes. Deux des forcenés sont alors tués tandis qu’un gendarme reçoit une balle dans le ventre.
Simon Compaoré a rencontré la presse, vendredi, pour revenir clairement sur les faits. « Lors des auditions, les individus ont révélé que trois d’entre eux sont des déserteurs de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), dissous en septembre 2015 après la tentative de putsch du général Diendéré », a fait comprendre le ministre de la sécurité.
Pour Simon Comparé, les quatre suspects étaient en possession de cartes d’identité ivoiriennes.
Il a ajouté dans ses propos, en soutenant qu’ils étaient déjà recherchés dans le cadre d’une autre affaire : l’attaque de la poudrière de Yimibi, le 22 janvier 2016.
En tout état de cause, une enquête judiciaire est ouverte pour connaître les raisons de ce complot qui vise à déstabiliser les institutions et à prendre le pouvoir au Burkina Faso.