La mission a été confiée à Vane Kringer, le nouvel Administrateur Directeur Général de Azur Gabon. Objectif : sauver Azur Gabon de la faillite. Beaucoup qualifiait la mission d’impossible. Mais Vane Kringer se bat depuis plusieurs mois pour remettre à flot la société qui est bord de la faillite. Et il pourrait y arriver!
Son ancien ADG, le congolais Jean Bruno Obambi avait réussi à devenir persona non gratta au Gabon. Il avait failli passer par la case prison suite à une plainte déposée contre lui par l’un des actionnaires. La raison évoquée: détournement de biens sociaux. Fort de cela, le conseil d’administration a été contraint de changer de stratégie. Il a confié les commandes à Vane Kringer, il y a 6 mois. Les premiers effets de sa bonne gouvernance se font ressentir. Jean Bruno Obambi ne serait plus qu’un mauvais souvenir?
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A ce rythme, et d’ici deux ans, Azur Gabon aura réglé une bonne partie de sa dette. Elle est estimée à plus d’une dizaine de milliards de francs CFA. Les salariés sont déjà plus confiants. Ils ont dû, eux aussi, se serrer la ceinture pour conserver leur emploi. Et cela malgré des retards de paiement de salaires, plusieurs grèves.
Les échéanciers de paiement que la société a mis en place sont globalement respectés. On note cependant quelques défauts de paiements mineurs, qui devraient se résoudre rapidement. Il faudra du temps pour que la société retrouve sa superbe d’antan. Mais l’amélioration des indicateurs macro et de bonne gouvernance laisse présager qu’elle pourrait intéresser des investisseurs d’ici un an.
Qui pour racheter Azur Gabon?
En effet, la société ne dispose toujours pas de licence 3G/4G. Et sa situation financière compliquée l’a longtemps empêchée de trouver des financements. Pour cela, Van Kringer a instauré plus de rigueur budgétaire. Il a notamment stoppé l’hémorragie de capitaux vers le compte monégasque du groupe Bintel. Elle était organisée par Jean Bruno Obambi.
Vane Kringer a su donner des gages de confiance à ses partenaires, et aux autorités dont fait partie le régulateur ARCEP. Vane Kringer devra cependant s’assurer que le redressement de la société continue sans interférence du groupe Bintel et de la partie congolaise. Car il n’y aura pas de deuxième chance pour cet opérateur.