« Le coup d’Etat militaire ne doit pas servir d’excuse”, a a indiqué Deprose Muchena, directeur d’Amnesty international pour l’Afrique australe.
En réaction au coup d’Etat militaire au Zimbabwe et à la prise de contrôle qui a suivi de certaines rues de la capitale Hararé, Amnesty international a réagi. Son représentant a soutenu que « dans cette période particulièrement tendue, il est essentiel que l’armée garantisse la sécurité de tous les habitants de ce pays, quelle que soit leur affiliation politique, et qu’elle s’abstienne d’agir d’une manière qui risquerait de mettre le pays en danger des vies humaines et des droits humains”.
Selon lui, “les responsables de l’armée doivent faire appliquer les droits humains, notamment le droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion”. En tout cas, pour le directeur d’Amnesty international pour l’Afrique australe, le coup d’Etat militaire ne doit pas servir d’excuse pour affaiblir les obligations.
Et, le président Robert Mugabe, assigné à résidence surveillée, ne veut pas ceder à la pression de l’armée. L’Union africaine et la SADC ont condamné ce « coup d’Etat » militaire que les militaires refusent d’ailleurs d’appeler « coup d’Etat ».