« Les archives sont aujourd’hui disponibles et ouvertes à la justice burkinabè, sauf pour les documents classifiés et couverts par le secret défense » a dit le président français Emmanuel Macron qui a rencontré la presse africaine, mardi.
« J’ai pris un engagement clair et je viens de le dire au président Kaboré : ces documents seront déclassifiés pour la justice burkinabè, qui aura accès à tous les documents sur l’affaire Sankara », a indiqué Emmanuel Macron qui a entamé une tournée africaine par le Burkina Faso.
Pour rappel, Blaise Compaoré, qui vit en exil en Côte d’Ivoire depuis 2014, est soupçonné d’avoir participé au complot par de nombreux Burkinabè, qui y voient aussi la main de la France, l’ancienne puissance coloniale qui aurait été gênée par la politique anticolonialiste de Sankara.