En vue de renforcer la gestion des capacités macroéconomiques, institutionnelles et techniques, le Fonds monétaire internationale pour l’Afrique centrale (Afritac Centre) a organisé mardi dernier la 20è réunion du comité d’orientation sous la présidence de Régis Immongault, ministre de l’économie du Gabon.
Paulo Drummond, le coordinateur de l’Africtac du Centre, a expliqué à la presse les contours de cette réunion. Il s’est agi, selon lui, d’une rencontre pour aider les Etats dans leur gestion des capacités macroéconomiques.
Le Fonds monétaire internationale pour l’Afrique centrale (Afritac Centre) appuie les Etats membres, depuis novembre 2017, dans leur engagement de mettre en place les efforts économiques en cours, pour la stabilisation économique au sein de leurs pays. Les efforts sont faits chaque année pour aider le Burundi, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Gabon, la République centrafricaine, le Congo, la République démocratique du Congo, le Tchad et Sao-Tomé et Principe, à améliorer la gestion des capacités macroéconomiques.
Passant en revue l’action de cette initiative au sein de ses neuf Etats-membres, dont le Gabon, le coordinateur du Fonds monétaire internationale pour l’Afrique centrale (Afritac Centre) a indiqué que tout ce qui est possible sera fait dans des domaines aussi variés que la gestion des finances publiques, la gestion de la dette, la supervision bancaire, les statistiques macroéconomiques, etc.
Paulo Drummond qui n’a pas voulu rentrer dans la polémique, a précisé que l’aide pratique d’Afritac Centre passe par l’organisation des séminaires et des missions ponctuelles dans les neufs pays membres.
Au Gabon depuis 10 ans, le Fonds monétaire internationale pour l’Afrique centrale travaille chaque année avec l’ensemble des pays membres. Chaque année, selon Paulo Drummond, il y a toujours un travail de renforcement des capacités. Etant entendu qu’il n’y a pas une autre manière magique d’améliorer la gestion des capacités macroéconomique. C’est donc un travail qui doit se faire chaque année, insiste-t-il.…
En ce qui concerne le bilan qu’on peut dresser de l’action d’Afritac Centre au niveau des Etats membres, il a fait savoir que l’exercice 2017-2018 constitue le plus haut niveau des activités. Il y a eu une augmentation de l’efficacité du Centre avec la même quantité de ressources humaine et financière pour mieux servir les pays membres.
Et Paulo d’ajouter : Le niveau d’activités s’élève à 140 missions et séminaires au sein des neuf pays membres. Au-delà du niveau d’endettement, il y a la gestion de l’endettement. Au niveau de l’Afritac Centre, la préoccupation a été d’améliorer la gestion de la dette, indépendamment de son niveau.
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