Après la livraison du pont de Bettié en cette fin d’année, 2018 verra le lancement des travaux de construction du 4ème Pont d’Abidjan reliant le Plateau à Yopougon, ainsi que le démarrage des travaux des autoroutes Abidjan – San-Pedro et Tiébissou – Bouaké.
Afin de résoudre l’épineuse question de la mobilité urbaine à Abidjan, le Gouvernement ivoirien a lancé plusieurs programmes pour accroître et moderniser les moyens de transport, mais aussi pour fluidifier la circulation dans le Grand Abidjan. « Ainsi, après la livraison de 500 autobus neufs à la SOTRA en 2017, nous poursuivrons nos efforts sur la période 2018 – 2020 au rythme de 500 nouveaux bus par an », annonce Alasane Ouattara.
En outre, la flotte de 15 bateaux bus, nouvellement mis en service par deux opérateurs privés en 2017, sera doublée dès 2018. Par ailleurs, la première ligne du métro d’Abidjan dont les travaux ont été lancés le 30 novembre dernier permettra de fluidifier la circulation et de réduire le temps de trajet entre Anyama, Abobo, le Plateau, Treichville et Port-Bouët. Il sera livré entre 2021 et 2022 », a dit Alassane Ouattara, en marge de son tradtionnel discours de fin d’année 2017.
Au niveau du transport aérien, le chef de l’Etat ivoirien a fait comprendre que « la Côte d’Ivoire s’est repositionnée comme la principale plateforme aéroportuaire de la Zone économique et monétaire ouest-africaine, avec plus de 2 millions de passagers ». Cela devrait s’intensifier avec l’établissement de vols directs entre Abidjan et les États-Unis, dans le courant du premier semestre 2018, ajoute t-il .
En outre, « notre compagnie nationale, Air Côte d’Ivoire, est passée première compagnie de la zone CEDEAO – CEMAC avec environ 45% de part du trafic de l’aéroport d’Abidjan », a-t-il soutenu. En matière d’électricité, Ouattara a déclaré que « la mise en service, le 2 novembre dernier, du barrage hydroélectrique de Soubré, d’une capacité de 275 Mégawatts, a permis d’atteindre une puissance installée de 2200 Mégawatts ».
Selon lui, leur objectif est de parvenir à une puissance installée de 4000 Mégawatts en 2020, pour couvrir les besoins de « notre pays » et continuer à être l’une des puissances énergétiques de la sous-région.