L’attentat qui a visé le site balnéaire de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire rallonge la liste des pays africains impactés directement par le terrorisme international: Le Burkina Faso, le Mali, le Cameroun, la Tunisie, l’Algérie, le Niger, le Nigéria, le Kenya, la Libye et finalement la Côte d’Ivoire.
En effet, Dimanche 13 mars, la plage de Grand-Bassam est bondée : les abidjanais profitent du Week-End pour venir se détendre à quelques kilomètres de la capitale. Surgissent alors, à la mi-journée, six assaillants cagoulés (selon les autorités Ivoiriennes) qui ouvrent le feu sur les baigneurs et touristes du dimanche avec des armes automatiques.
Bilan: 22 morts (dont 6 terroristes et 2 soldats des forces spéciales) de nationalité béninoise, burkinabé, camerounaise, allemande, française et ivoirienne.
Pourquoi Grand Bassam?
C’est la cité balnéaire où se mêlent les expatriés africains de la sous-région mais aussi beaucoup d’occidentaux. Trois hôtels ont été ciblés, et le mode opératoire est similaire à celui des attentats de Sousse qui a fait 38 morts: les assaillants tirent sur la foule le long de la plage de manière à faire le plus de victimes possible.
AQMI a encore frappé!
AQMI a revendiqué les attentats hier soir. Et semble rechercher les sites touristiques non protégés sur lesquels se rendent les expatriés européens faciles à atteindre et sans protection. Selon l’employé d’un hôtel, les assaillants auraient crié « Allah wakbar », version confirmée par d’autres témoignages.
Réaction des officiels
Le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara s’est rendu sur place et a pu constater l’ampleur de la tragédie. La France et la Côte d’Ivoire ont ouvert une enquête. On peut imaginer que des moyens de renseignements et de soutien logistiques vont être mis en place pour[wds id= »2″] parer à toute nouvelle catastrophe.