Soupçonné d’avoir participé, via son entreprise de communication Havas, à l’obtention de la gestion des ports de Conakry en Guinée et de Lomé au Togo par la société PEFACO qui, par ailleurs, fait depuis deux ans l’objet d’une enquête de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), le géant français de la logistique, Bolloré, plaide non coupable. Il n’a entretenu et il n’entretient aucune relation avec la société Pefaco.
Après la perquisition, le 12 avril 2016, de ses locaux en France, dans le cadre d’une enquête française, relative à la facilitation d’accès à la gestion des ports de Conakry en Guinée et de Lomé au Togo par la société Pefaco, spécialisée dans l’hôtellerie et les jeux, le groupe Bolloré dément toute implication dans cette affaire.
L’enquête visant Francis Perez, président du groupe Pefaco a dévoilé des relations entre les présidents de la Guinée, Alpha Condé et Gnassingbé Eyadema du Togo avec le dirigeant de la société de communication Havas, Jean-Philippe Dorent et dont Bolloré détient 60 % du capital.
Le cercle d’affaires avec Bolloré et qui semble englobé la Guinée, le Togo ou la Côte d’Ivoire, serait entretenu par des plus hautes personnalités notamment les présidents français dont, Nicolas Sarkozy ou Jacques Chirac hier, François Hollande aujourd’hui, premiers VRP du géant français, indique-t-on.
Toutefois, Vincent Bolloré, le patron du groupe, reste un des modèles de la France qui gagne à l’étranger dans un monde où les entreprises sont livrées à une grande compétition.
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