Le cinquième sommet panafricain des jeunes leaders des Nations-Unies a baisé ses rideaux hier. C’était au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Akanda, au nord de Libreville. L’événement a eu un cachet particulier.
Les jeunes leaders africains des Nations-Unies ont vivement vécu le sommet panafricain. Ils étaient rassemblés à Libreville, dans le cadre d’une rencontre panafricaine ayant clos ses assises hier. Au cours de cette cérémonie de haute facture, les jeunes leaders des Nations-Unies ont choisi le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, comme étant le porte étendant à New York.
La déclaration de Libreville a été donnée en mains propres au président Ali Bongo. L’homme fort du Gabon aura la lourde charge de délivrer le message des intéressés lors du sommet des chefs d’Etat. Cette déclaration n’est rien d’autre que, la voix des jeunes Africains qui affichent leur vision et leur dévouement dans la lutte contre la pandémie du VIH/Sida. Le président Ali Bongo Ondimba représentera ces jeunes leaders, au cours du sommet prévu du 8 au 10 juin prochain. « J’accepte. C’est une lourde mission qui entre dans le cadre de mes prérogatives », a soutenu Ali Bongo ondimba qui, par la suite a réitéré son engagement d’appuyer la jeunesse africaine dans ses mutations.
Et de poursuivre : « Vous êtes la génération de l’émergence en Afrique. Nous devons construire des économies performantes. Nous devons changer ensemble afin de garantir l’égalité des chances à l’accès aux soins de santé pour tous, un droit fondamental». C’était devant une assemblée de 300 jeunes venus des 54 Etats d’Afrique, mais aussi d’Europe et d’Asie.
Le Réseau des organisations de jeunesses africaines leaders des Nations-Unies (ROJALNU) l’a choisi également pour deux autres rendez-vous internationaux auxquels il a été invité à prendre part : le 27ième Sommet de l’Union africaine à Kigali en juillet et l’Assemblée générale des Nations-Unies en septembre. Le rendez-vous de juin verra l’adoption d’une déclaration politique en faveur des actions à mener durant les cinq prochaines années pour mettre fin à l’épidémie d’ici 2030.
Le Président Ali Bongo Ondimba qui a été désigné en 2013 champion de l’Observatoire du SIDA en Afrique (AWA) par l’Union africaine, a souhaité que le Gabon accueille cet événement afin de réaffirmer sa politique en faveur d’un Gabon avec « zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida ». Il a souhaité également réitérer son engagement en faveur de la promotion économique et sociale de la jeunesse gabonaise et africaine.
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