RDC : L’abbé Malu Malu est mort

L’abbé Apollinaire Malu Malu est mort jeudi à dallas, aux Etats-Unis. L’annonce a été faite par les responsables de l’église catholique congolaise.

L’abbé Malu Malu était président de la Commission électorale nationale indépendante pendant l’élection présidentielle de 2006 puis entre juin 2013 et octobre 2015.

Dans un communiqué, Mgr Sikuli Paluku Melchisédech, l’évêque de Boutembo-Beni, a présenté ses condoléances aux proches du prêtre disparu.

« Nous présentons nos condoléances chrétiennes à la famille biologique de Monsieur l’abbé, (…) à tous ceux qui sont affligés par cette triste nouvelle », on peut lire dans le communiqué.

L’information a été confirmée par le gouvernement Congolais. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a précisé que l’Abbé Malu Malu était atteint d’une tumeur du cerveau. Les nouvelles également confirmées par sa famille.

Emmanuel Tavulya, son frère, a expliqué aux journalistes. « L’abbé était tombé malade. Il a vraiment enduré. A ce jour, le seigneur a décidé autrement, contrairement à tout ce que nous avons toujours eu comme prière. Il est vrai que le seigneur l’a rappelé auprès de lui, cette nuit à 22h30 (heure de Kinshasa), pratiquement 16h30, heure de Dallas ».

Des nouvelles sur sa mort avaient circulé le 1er juin quand l’ancien président de la Céni est entré dans un état de « mort cérébrale ». L’ambassadeur de la RDC à Washington, François Balumuene avait même alors parlé de son décès dans une interview dans la presse américaine.

Apolinnaire Malu Malu est cité comme l’organisateur des premières élections démocratiques en RDC en 2006. Il a démissionné à la tête de la Ceni en 2015 pour de raison de maladie.

Le prête était aussi impliqué dans l’éducation à part les affaires religieuses en France et en RDC.

Originaire du Nord-Kivu, Apollinaire Malu Malu a obtenu un doctorat en sciences politiques à l’université de Grenoble-II (France). C’était en 1988. Plus tard, il a obtenu d’autres diplômes en sciences des droits de l’homme, en philosophie et en théologie. Cette fois-ci à Lyon.

Son nom restera graver dans l’histoire de la démocratie congolaise.

Comments

commentaires