La fin du jeûne du Ramadan a été marquée en Centrafrique par la réunification des populations. Ce pays d’Afrique Centrale a durant des années vécu au rythme des conflits inter-communautaires et d’ordre religieux.
Pour la célébration de l’Aïd El Fitr cette année, les musulmans de la Centrafricaine ont tenu à festoyer avec leurs frères non musulmans. Principalement ceux de la capitale. Ce qui marque ainsi, un signe fort de paix, pour ce pays qui a connu une longue période de troubles entre les différentes communautés.
« C’est la grande joie puisque la victoire est arrivée », s’est réjoui Abdoulaye Wasselegue à la Mosquée du 6ème arrondissement de Bangui. Pour lui, « cette victoire nous a permis de retrouver l’élan de la cohésion qui existait déjà entre toutes les communautés ici dans notre arrondissement ».
Les différentes familles de la capitale se sont réunies à la grande Mosquée du PK5. Ceux du sixième arrondissement ont bravé les menaces de violence qui planent sur le pays. Ces menaces ont conduit à la destruction de la mosquée de pétévo. Ce qui n’a pas empêché les croyants de faire leurs prières à cet endroit. C’était dans le respect des principes de l’Islam.
Rappelons que l’’Aïd el-Fitr ou ‘Aïd al-Fitr est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de chawwâl. Elle est aussi parfois appelée Aïd es-Seghir, « la petite fête », par opposition à l’Aïd al-Kebir, « la grande fête ».
Espérons que ce moment de paix va se pérenniser dans un pays où les actes de violence se sont multipliés ces derniers jours. Les populations ne font plus confiance aux autorités et veulent se faire justice.
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Sur le terrain, les 12 000 soldats de la Minusca déployés en Centrafrique opèrent seuls. Ils attendent la refondation d’une armée centrafricaine.
Depuis février 2016, la Centrafrique est dirigée par le Président Faustin-Archange Touadéra.
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