Thierry Moungalla, a animé une conférence de presse jeudi, à Brazzaville. Il est le ministre Congolais de la Communication et des médias, Porte-parole du gouvernement. A cette occasion, il a évoqué plusieurs questions qui alimentent le débat politique au Congo.
Il a notamment parlé de l’affaire Commissimpex, la situation dans le Pool, la question du dialogue réclamé par l’opposition et l’arrestation du général Jean-Marie Michel Mokoko.
Selon le porte-parole du gouvernement, les manifestations dans la région du pool il y a quelques semaines, avaient été provoquées par des ex-combattants ninjas. Ce qui a levé le caractère politique de cette affaire, selon lui.
M. Moungalla a rassuré l’opinion du fait que la question politique dans le Pool était bien réglée. Il a estimé que le dialogue sollicité par les politiques, n’était pas une priorité pour le gouvernement.
« Le Pool est dans la République et le gouvernement s’assurera qu’il en soit ainsi », a-t-il dit. Le reste, c’est-à-dire les aspects judiciaires comme la traque du pasteur Ntoumi et tout ce qui en découle, relève du droit commun. Pour lui, il n’y a pas une situation particulière dans le Pool.
Il a finalement, invité les ex-combattants à sortir des forêts où ils se sont refugiés. Pour Thierry Moungalla, leurs actions est qualifié de banditisme, vu les différents moyens illégaux utilisés par ces derniers pour survivre.
A propos de l’affaire commissimpex qui met en cause l’épouse du chef de l’Etat, Mme Antoinette Sassou Nguesso, Thierry Moungalla est clair. « Ce n’est pas la justice américaine en tant que telle qui a convoqué l’épouse du chef de l’Etat mais plutôt les avocats de monsieur Hodjej ». Ce monsieur est le patron de la société commissimpex.
A en croire le ministre, cette assignation a été faite simplement pour humilier les autorités congolaises. « L’épouse du chef de l’Etat n’ayant rien avoir dans cette affaire », a précisé Thierry Moungalla. « Si on dit que la dette appartient à l’Etat congolais alors, attaquons l’Etat mais pas une personne privée », a-t-il conclu.
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