Le décès d’un jeune de 24 ans après son interpellation par la police a déclenché des émeutes tard la nuit dernière. Selon la police, le jeune serait décédé suite à « un malaise cardiaque ». Faut-il voir là une énième bavure policière?
Certains proches de la victime affirment que Adama aurait été passé à tabac par les forces de l’ordre, à l’origine de son arrêt cardiaque. La nouvelle s’est propagée comme une trainée de poudre et a déclenché une vague d’indignations.
Plus d’une centaine de jeunes des quartiers sont descendus dans les rues. Ils auraient été rejoins par des casseurs qui se sont livrés à la dégradation d’édifices publics, à des incendies, et à des tirs à l’encontre des forces de gendarmerie. Des témoins ont affirmé avoir entendu plusieurs explosions et des véhicules en feu. Les émeutiers criaient « assassins » sur les forces de l’ordre.
Un scénario qui rappelle les émeutes qui avaient eu lieu en 2005 dans les banlieues françaises. Deux jeunes étaient décédés par électrocution après que la police les pourchassée dans une banlieue. L’état d’urgence a été déclaré le , puis prolongé pour une durée de trois semaines consécutives, conduisant à donner de la France une image inquiétante de pays en quasi-guerre civile.
Une soixante de pompiers étaient sur place. Paris a dû déployer près de 130 militaires afin de contenir les émeutiers et éviter plus de casse. Six agents ont été blessés par des tirs d’une arme à plomb.
La police française est souvent accusée d’utiliser la force et la violence pour régler des comptes aux jeunes des banlieues.
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