L’Afrique du Sud a abrité récemment les travaux de la 21ème conférence internationale sur le Sida. Le rendez-vous était dirigé par la présidente de la société internationale sur le sida, Linda-Gail Bekker. Il s’est déroulé en présence de nombreuses personnalités, notamment Mahesh Mahalingam, responsable des programmes de l’ONUSIDA.
« Le travail n’est pas fait », a indiqué Linda Gail Bekker formulant sa remarque deux mois avant à la conférence du Canada. Étant donné que le fonds mondial s’est fixé comme objectif de recueillir 13 milliards de dollars pour son prochain cycle triennal de financement.
« La vie ou la mort de personnes dépendra de la réponse des donateurs à l’appel à l’action du Fonds global », a prévenu Linda-Gail Bekker.
En dépit de cette mise en garde, la présidente de la société internationale sur le sida s’est dite optimiste sur l’avenir de la réponse internationale au VIH. Les bailleurs de fonds y ont consacré 7,5 milliards de dollars en 2015, contre 8,6 milliards en 2014. C’est mentionné dans une étude de l’ONUSIDA, qui est relayée par la Fondation Kaiser à Durban.
Cette conférence internationale a regroupé plus de 15.000 délégués et autres bailleurs de fonds. Occasion pour les participants de faire le point sur les avancées significatives enregistrées à ce jour dans la lutte contre le Sida.
Depuis 1980, le VIH a causé plus de 30 millions de décès dans le monde. Le nombre de nouvelles infections est estimé à 2,5 millions par an. Tandis que, les financements dans la lutte contre la pandémie continuent à baisser considérablement.
Voilà pourquoi cette 21ème conférence internationale sur le sida a fait jaillir une étincelle d’espoir.
« Cette fois-ci, les participants à la conférence de Durban sont venus avec l’espoir », a conclu Mahesh Mahalingam. Pour lui, les résultats obtenus montrent que le verre est à moitié plein.
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