Boko Haram fait peur à l’Afrique. Pour parer à d’autres éventualités, le Cameroun a pris les devants, en renforçant son dispositif sécuritaire contre la secte terroriste nigériane Boko Haram. Sur le plan logistique et opérationnel, les autorités du pays ont pris toutes les dispositions nécessaires. Elles ont nommé des nouveaux responsables à la tête des unités militaires et le déploiement de nouveaux matériels.
Ce dispositif spécial consiste à combattre la secte terroriste nigériane qui heurte leur conscience.
Pour le ministre de la défense, Joseph Beti Assomo, le nouveau commandant du secteur militaire N° 4, le colonel Ojong Harisson Ojong a pris fonction au moment où la région de l’Extrême-Nord dans son ensemble vit une certaine accalmie après les assauts répétés des adeptes de la secte terroriste Boko Haram.
Au nom du président Paul Biya, le ministre a fait savoir que « le Président de la République est satisfait de tous ceux et celles qui s’investissent d’une manière ou d’une autre contre cet ennemi commun ».
Il a fait comprendre aussi que le combat est continuel. Il invite l’implication de tout le pays pour combattre ce mal. Le ministre de la défense est d’avis qu’il faut un bon climat de collaboration avec toutes les populations.
Pour rappel, Boko Haram est un mouvement insurrectionnel et terroriste d’idéologie, originaire du nord-est du Nigeria et ayant pour objectif d’instaurer un califat et d’appliquer la charia. Il est formé en 2002 à Maiduguri par le prédicateur Mohamed Yusuf. En 2009, Boko Haram a lancé une insurrection armée dans laquelle Mohamed Yusuf trouve la mort.
En 2010, Abubakar Shekau a pris la tête du mouvement qui est devenu un groupe armé pour se rapprocher des thèses Djihadistes.