Le facilitateur de l’Union Africaine (UA) Edem Kodjo a procédé mardi 23 août courant à l’ouverture des travaux préparatoires au dialogue national sans une partie de l’opposition. Elle a carrément boycotter cette ouverture. Les négociations censées préparer le dialogue entre la majorité et l’opposition avant l’élection présidentielle congolaise ont débuté sans un climat d’apaisement entre une partie de l’opposition et la majorité au pouvoir.
Les deux principales formations de l’opposition ont d’ores et déjà fait savoir qu’elles ne s’assoiraient pas à la table des négociations. Le « Rassemblement » considère la décision du facilitateur « comme une provocation (…) », affirmait ainsi samedi la coalition de l’opposition dans un communiqué, appelant également à « une journée morte » ce mardi 23 août.
Les travaux préparatoires ne s’ouvrent pas sous les meilleurs hospices. Du côté de l’opposition, il y en a qui sont contre. Parmi eux, Moïse Katumbi et Étienne Tshisekedi de l’UDPS. Ce dernier avait déjà rejeté le dialogue, y voyant une manœuvre visant à valider un report de l’élection présidentielle théoriquement prévue pour fin 2016.
Le Mouvement de Libération du Congo (MLC), deuxième force à l’Assemblée nationale, a également exclu toute participation aux négociations.
D’autres sont pour la tenue de ce dialogue. C’est le cas notamment du parti de Vital Kamerhe, l’Union pour la nation congolaise (UNC), qui participe aux travaux d’ouverture, concrétisant ainsi les fractures de l’opposition sur la posture à adopter face au dialogue. Il nous revient que l’ancien président de l’Assemblée nationale ne voit plus d’inconvénient à ce que l’ancien Premier ministre togolais conduise ces pourparlers.
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