Le commerce inter-régional représentait 16 % du commerce total en Afrique en 2014. Il était principalement motivé par les produits manufacturés, comptant pour 60 % du total des échanges régionaux.
Malgré une croissance annuelle moyenne des exportations de 8,5 % depuis 2010, le commerce entre les régions d’Afrique reste faible comparé à d’autres parties du monde, selon le rapport 2016 sur les perspectives économiques en Afrique (Africa Economic Outlook Report 2016).
Le commerce interrégional représentait 16 % du commerce total en Afrique en 2014. Il était principalement motivé par les produits manufacturés, comptant pour 60 % du total des échanges régionaux.
Conformément aux conclusions du rapport indiquant que le potentiel du commerce interrégional n’est pas encore totalement exploité, Hennie Heymans, directeur général de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne, affirme qu’« il existe plusieurs possibilités pour accroître le commerce interrégional, notamment grâce à l’accord de libre-échange tripartite.
S’il est utilisé à bon escient, cet accord a le potentiel de se renforcer. Le rapport prévoit également que le produit intérieur brut (PIB) des grandes villes d’Afrique subsaharienne, notamment Johannesburg, le Cap, Lagos et Luanda, devrait augmenter et cite la qualité des infrastructures et la logistique comme étant des facteurs contributifs essentiels.
« Ces résultats démontrent le rôle primordial d’une logistique efficace pour développer le commerce et la croissance économique du pays », a déclaré Heymans.
Ce dernier a également fait remarquer que si le commerce inter-régional en Afrique doit être renforcé, il est crucial de mettre en place une infrastructure logistique efficace en vue de faciliter la circulation des marchandises au-delà des frontières et de réduire le coût et les délais de transaction.
Pour les pays qui cherchent à dynamiser les échanges inter-régionaux, Heymans indique qu’il est vital de considérer le temps et les coûts associés au transport des marchandises. « Il est important d’adopter une approche holistique en matière de gestion des risques associés à la chaîne d’approvisionnement, afin de bénéficier d’une plus grande visibilité, de plus de flexibilité et d’un meilleur contrôle. Les entreprises africaines subissent la pression du climat économique actuel pour rester compétitives, localement et mondialement, et elles ne sont parfois pas en mesure de développer des chaînes d’approvisionnement résistantes. »
Selon Heymans, prendre des décisions stratégiques afin d’externaliser la logistique peut fortement contribuer à la rentabilité des entreprises. « Entourez-vous toujours de partenaires adéquats qui comprennent l’économie mondiale et, plus important encore, les subtilités des affaires propres à chaque pays d’Afrique. Il n’y a pas de solution universelle », affirme-t-il.
« Foyer de l’une des classes moyennes à la plus forte croissance au monde, l’Afrique est un marché captif, rempli de consommateurs qui recherchent la variété et l’accès facile aux marchandises. Le marché est là, il s’agit d’acheminer les bonnes marchandises aux bons consommateurs, et ce dans les meilleurs délais. Dans la mesure où la société travaille sur 51 marchés d’Afrique subsaharienne, fournissant ainsi des services à plus de 40 000 clients, l’efficacité de la livraison est un facteur important aux yeux de DHL. Grâce à nos investissements technologiques et à une stratégie ciblée sur des points de service et de vente répartis dans toute la région, nous cherchons à exploiter l’énorme potentiel de l’Afrique, tout en veillant à ce que ses citoyens et entreprises aient accès aux opportunités et aux services disponibles dans la région », conclut Heymans.
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