En tout début de semaine, la France s’est déclarée être sans nouvelle de quelques uns de ses ressortissants binationaux. La nouvelle avait circulé comme une trainée de poudre avant d’être relayée par Radio France Internationale (RFI).
Depuis mardi 6 septembre dernier, les inquiétudes des autorités françaises semblent s’être apaisées, du moins en partie.
Sans doute, dans une logique d’apaisement, c’est du Ministère gabonais des Affaires Etrangères qu’est venue la version officielle. « À la connaissance des autorités gabonaises, après les manifestations post-électorales, des citoyens gabonais, binationaux, ont été interpellés par les forces de l’ordre », a indiqué le ministre gabonais des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, Emmanuel Issose Ngondet.
Avant de préciser que les services du Ministère de la Justice se tiennent à la disposition des familles pour répondre à leurs questions.
D’après le communiqué dont la copie nous est parvenue, les autorités gabonaises rappellent que — selon la législation gabonaise — les citoyens binationaux établis au Gabon, ne peuvent se prévaloir d’une autre nationalité au Gabon et par conséquent, sont assujettis aux lois et règlements gabonais.
Le Ministère des Affaires Etrangères, ayant entendu les préoccupations des autorités françaises, se tient à la disposition de celles-ci pour faire toute la lumière sur cette situation, précise-t-on dans le même communiqué.
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